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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 07:42

 

Existence.

 

 

 

 

*Vouloir l'impossible : seule manière d'atteindre le quotidien.

 

*La vie comme une respiration. Nous sommes tous des plongeurs en apnée. Morts-vivants.

 

*Nous sommes toujours en chemin. Le problème est de savoir vers où.

 

*Invente le monde à chaque seconde. Condition préalable au saisissement existentiel.             

 

*La vie, perpétuelle chute de Charybde en Scylla ou la "connaissance par les gouffres".

 

*Ascèse. Le désert comme esthétique existentielle.

 

*Seul l'Insulaire vit "au-dehors". Afin de ne pas désespérer.

 

*La meilleure façon d'être optimiste : côtoyer sans relâche le tragique. Loi de la relativité.

 

*Métaphore de la Racine dans "La Nausée" : tout est dit de l'existence.

 

*La douleur n'a pas de mots pour se dire. Seulement sa propre existence.

 

 

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 07:44

 

Existence.

 

 

*Nous n'existons qu'à rencontrer la RACINE : nous sommes tous des Roquentin.

*Rien n'existe vraiment que par le sentiment que nous en avons.

*Les secondes sont éternelles, l'existence trop courte.

*Le rire est une brume flottant au-dessus des tourbières. Le monde racinaire et opaque n'est jamais bien loin. 

*La déception face au réel ne se mesure jamais qu'à l'aune des fantasmes.

*Emprunter les ornières du quotidien, la seule façon d'en sortir.

*Exagérez la vie, buvez-là jusqu'à la lie, il en restera toujours quelque chose.

*Vivre ne vaut qu'à éprouver l'ivresse. Mortelle, la sobriété.

*Fais inlassablement le siège de  la multitude, sinon c'est la multitude qui t'assiègera.

*Beauté et poésie du quotidien. La simple clé en dit parfois plus long que le dernier roman à la mode.

 

 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 08:52

 

Espaces intermédiaires.

 

 

Le corps ne se révèle jamais autant qu'à la lumière des espaces intermédiaires : apnées respiratoire; suspens diastole-systole; reflux des processus métaboliques.

 

Aucun fleuve ne peut se définir par sa source ou son estuaire. Seulement trajet de l'une à l'autre.

 

Leçon heideggérienne : Les rives d'un fleuve ne prennent sens qu'à être reliées par l'arche du pont.

 

Jamais espace matriciel ne peut être défini, sauf à annuler son caractère d'ouverture à tous  les possibles.

 

 

Étonnement.

 

Il est de bon ton de s'étonner des "Grands" de ce monde. Que ne s'étonne-t-on des "petits" 

 


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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 09:12

 

Écriture.

 

 

 

 

Les tags : une psychanalyse à ciel ouvert.

 

Ecrire ne consiste pas à raconter une histoire, mais faire du langage sa matière première, des

 

mots une fin en soi.

 

Ecrire. L'urgence du désir à sortir de l'ombre.

 

Ecrire : encre corporelle contre l'absence de la page blanche.

 

Ecrire une phrase, une seule qui dirait le TOUT du monde. Rêve d'écrivain.  

 

Ecrire un mot, un seul, qui dirait TOUT l'homme. Rêve d'humaniste.

 

Ecrire avec un scalpel jusqu'au sang de la condition humaine.

 

Le livre, on ne l'écrit jamais que pour soi.  

 

 

 

 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 08:38

 

Déréliction.

 

 

Nous ne sommes que des poulpes en sursis avant que ne se retourne la calotte existentielle livrée à l'effraction du monde.  

 

L'interprétation, notre dernier refuge contre la paroi opaque du néant.

 

Quand bien même vous taperiez sur le malheur jusqu'à ce qu'il rende l'âme, il en restera quelques scories. Condition humaine.

 

Les larmes n'épuisent jamais la générosité du tragique.

 

Cultive le spleen. Cerne tes yeux de noir. Baudelaire n'est jamais bien loin. Fleurs du mal.  

 

La folie n'est jamais que le cri de l'homme ouvert par la déréliction.

 

 

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 08:17

 

Corps.

 

 

Faites de votre corps le lieu d'un culte, il en restera toujours quelques cendres.

 

Plus réel que notre corps, l'intellect. Moins soumis à la corruption.

 

Corps meurtris : paroles des peuples martyrs.

 

Sans nourriture de l'âme, l'attention au corps n'est rien.

 

Faites de votre corps l'objet de toutes vos attentions. Vous ne le percevrez bientôt plus :

 

naufrage de l'esprit.

 

Corps : enveloppe visible de l'esprit.

 

La peau n'est qu'accessoirement une barrière. En réalité tremplin dialogique avec le monde.

 

Le corps est livré à la corruption, la raison à l'expansion.

 

 

Couleurs.

 

 

Noir : insigne de la volupté livrée à Thanatos.

 

Blanc, fallacieuse innocence qui ne s'abreuve que du meurtre des couleurs.

 

Noir et blanc : vérité du dépouillement.

 

Gris : teinte diagonale, opérateur du passage du non-dit au dit.

 

 

 

 

 

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 08:24

 

CONSCIENCE

 

On triche avec beaucoup de choses, jamais avec sa conscience.  

La conscience, jamais une abstraction, toujours immergée dans le réel.

Dans le corps mou de la vie, enfoncez le dard aigu de la conscience.

Opposer à la vacuité de l'inconscient collectif les lumières d'une conscience universelle.  

Pareil à une mine de graphite : le nécessaire aiguisement de la conscience.

"L'Inconnu sur la terre" de JMG Le Clézio :  Beautés secrètes du monde. Seulement visibles à

la lumière de la conscience.

L'invisible est le visible métamorphosé par la conscience.

 

CONSIDERATIONS INTEMPESTIVES

 

Les Autres n'existent pas. Hallucinations seulement.

Les bruits du monde ne sont que l'écho de tes pensées intimes.

 Cogito. Qui donc te prouve que tu existes vraiment ? 

 

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 08:23

 

Comprendre.

 

*Ne cherchez pas : il n'y a RIEN à comprendre, TOUT à interpréter.

*Vous pensez avoir compris quelque chose à la vie ? Le danger vous guette.

*L'innocence de l'enfant; la révolte de l'adolescent; la maturité de l'adulte; l'enfance

du vieillard : la vie comme un cercle herméneutique.

*La Terre est un immense champ de hiéroglyphes. Chaque faille, chaque sillon sont à

interpréter.

*Tâcher de comprendre ? Réunir les fragments : la Nature; l'Histoire; la Philosophie; la

Religion; la Politique; l'Art.

*Seules les évidences ont à être démontrées.

*Le geste de la connaissance : un horizon qui sans cesse recule.

*Pour comprendre un épicurien, soyez épicurien; un cynique, soyez cynique; vous-même,

soyez un Autre. Quadrature du cercle.

 

 

Concepts magiques.

 

*L'objet transitionnel.

*Le stade du miroir.

 

 

 

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 08:55

 

CATEGORIES

 

*Rien n'est séparé. Toujours des solutions de continuité.

 

CHOIX

 

*Tous les arbres sont beaux; cependant l'olivier; cependant le palmier; cependant le chêne... Inévitable choix parmi la multitude.

*Aux morales étriquées, substituer l'exigence d'une éthique.

 

COMICS

 

*Comme les moines : vivre de prières et de Grande Chartreuse.

*N'acceptez jamais de vous faire piquer par la mouche du "coach", vous y perdriez votre âme.

*Belles pulpeuses, vous risquerez-vous jusqu'à la Silicon Valley ?  

*Belles pulpeuses-siliconées, riez donc tant que Ronsard vous célèbre. La fin est pour bientôt.

*Eves siliconées : un corps CEINT dans un esprit SEINS. Piège des homophonies.

*"Touille-Cerveau" - "Remue-méninges" - Une aimable plaisanterie qui ne trompe guère que les neurones abusés par la mode. Vivre d'abord !

*Mon Grand-Oncle François ne lisait que "Manufrance", ça ne l'a pas empêché de vieillir.

*Le "coach" est au sportif ce que les morpions sont aux parties : des PARASITES.

*En matière d'écologie, c'est comme à la bataille de Fontenoy : "Messieurs les Anglais, tirez les premiers !"

*Le corps n'est jamais la condition de la pensée. Un cul-de-jatte pense autant que vous. Peut-être plus !

*On panse le corps. Rarement le pense-t-on.

*Don Juan : dessous féminins. Chacals : dessous de tables.

*Anorexiques : planches habillées. Chacals : planches à billets.

*Les testicules du "chacal"  (autre nom pour le Riche) se nomment les bourses. Son lieu préféré : la Bourse.

*Esthéticienne : masser le corps pour atteindre l'âme. Parfois ?

*Ne dites pas "Je t'aime", mais "Je m'aime en toi".

*La vérité sort de la bouche des enfants. Les hommes politiques ne sont jamais des enfants.

*Comme la dilution homéopathique, la vérité est infinitésimale. 

*La plus profonde vérité est semblable à l'oignon des hivers rigoureux : elle s'habille de plusieurs peaux.

*Vérité compassionnelle : "Mon pôôôvre Mari", disait-elle et le "pôôôvre" en question était un bienheureux qui reposait en paix.

* Mieux vaut être Agrégé de Lettres que Désagrégé de l'Être !

* Ma seule consolation en matière de finitude : passer l'arme à GAUCHE !

 

 

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 09:00

 

Autrui.

 

 

*Pouvoir dire "Je suis moi" et "je suis l'Autre" d'un même empan de la conscience. Fusion.

*Aborder le Soi comme une étrange altérité ou le privilège unique de la folie.

*Toujours plus près des Autres que de nous-mêmes. Simple question de regard.

*Les Autres : deux ou trois choses que l'on sait d'eux. Enigme.

*Faites plus confiance à l'Autre qu'à vous-même. Vous êtes à vous-même ce que Judas fut au Christ, prêt à tous les reniements pour sauver votre peau.

*Comme l'or, l'ami vrai est rare. Mettez-le en sûreté !

*On prête souvent aux Autres ses propres insuffisances, rarement ses qualités.

*Tout commerce avec l'Autre se solde toujours par un débit ou un crédit. Impitoyable loi des échanges.

 

 

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